International

Dans la nuit du 23 au 24 février, Vladimir Poutine a ordonné à l’armée russe d’envahir l’Ukraine. Quelles qu’en soient les causes, rien ne peut justifier ou relativiser cette invasion. La Russie piétine les droits internationaux, les principes d’intangibilité des frontières et installe de fait la guerre comme moyen de résolution des conflits.

Malgré le choix assumé d'élargissement de l'OTAN à l'est, c'est Vladimir Poutine qui porte la totale responsabilité de ce conflit, puisque c'est lui qui est passé à l'acte. Ce coup de force menace l'idée d'une paix durable sur le vieux continent et instaure la menace d'un conflit nucléaire de dimension mondiale.

L'urgence aujourd'hui est de :

  1. faire face aux conséquences humanitaires, en organisant entre autres l'accueil digne de (tous) les réfugiés de guerre,
  2. ne pas contribuer à l' escalade du conflit,
  3. éxiger un cesser le feu immédiat et mettre fin au conflit armé par la voix diplomatique.

Cette étude géopolitique accompagnée de la chronologie des événements a vocation à donner des éléments pour analyser le conflit qui oppose la Russie à l'Ukraine. La lectrice ou le lecteur comprendra dès lors aisément, que seul le non-alignement de l'Ukraine peut permettre l'unité et la cohésion nationale au sein du pays, ainsi qu'une paix durable avec la Russie.

Une Ukraine profondément divisée

L'Ukraine est un pays de 44 millions d'habitant.es pour une superficie de 603 549 km2 avec la Crimée (576 604 km2 sans la Crimée) soit un peu plus que la France (543 940 km2).

Au regard de l'histoire et des études électorales, on peut identifier « 3 Ukraines »

- à l'Ouest une zone qui à travers le vote des électeur est ultra-favorable à un rapprochement avec l'Union Européenne (autour de Lviv), qui parle majoritairement ukrainien. Cette zone qui regroupe la Volhynie, la Galicie et la Ruthénie, a longtemps appartenu à l'empire des Habsbourg avant 1918, puis à la Pologne et la Tchécoslovaquie avant 1945.

- au centre une zone plus modérée (autour de Kiev), qui parle majoritairement ukrainien, plutôt favorable à un rapprochement avec l'Union Européenne et qui correspond plus ou moins aux frontières de l'Ukraine indépendante de 1917, mais qui dans l'histoire a fait partie de la Russie.

- au Sud et à l'Est historiquement russe, avec des régions favorables à un rapprochement avec la Russie (autour des villes de Sébastopol en Crimée, Odessa au sud, Kharkiv et Donesk dans le Dombass), qui parlent majoritairement russe (à plus de 90% en Crimée et dans les deux régions du Dombass : Donesk et Lougansk).

Les richesses naturelles Ukrainiennes, objets de convoitises

Ancien grenier de l'URSS, l'Ukraine représente 22% des terres arables d'Europe. L'Ukraine est le cinquième exportateur de blé (12% des exportations mondiales). Elle est aussi un gros producteur de maïs (20% des exportation monidale), de colza (20% des exportations mondiales) et de tournesol (50% des exportations mondiales), mais aussi d'orge et de soja.

L'Ukraine est aussi une terre riche en métaux et minerais.

Elle est le deuxiéme producteur mondial d'aluminium et troisième producteur mondiale de titane, deux métaux indispensable à l'industrie verte. Elle est la seconde réserve mondiale de minerais de manganèse. Elle posséde 2% des reserves mondiales d'urnium (9éme position mondiale).

L'Ukraine est à la tête de la 7éme reserve mondiale de charbon, en particulier dans le Dombass. C'est la deuxième réserve mondiale de minerais de fer (30 milliards de tonnes) et deuxiéme réserve européenne de minerais de mercure. L'Ukraine dispose aussi de la deuxième plus importante réserve de gaz en Europe (pour 1/3 du total), juste derrière la Norvège.

Chronologie des événements UKRAINE / RUSSIE / OTAN

1917-1921 : Brève indépendance de l'Ukraine

En 1917, l'Ukraine devient indépendante pour la première fois, suite à la révolution de Février qui disloque l'Empire russe. Ses frontières se limitent à la partie centrale de l'actuelle Ukraine.

À l'est et au sud, trois autres Républiques soviétiques naîtront en 1918 : la République Soviétique d'Ukraine autour de Khardiv, la République Soviétique de Donesk-Krivoï et la République Soviétique d'Odessa.  Une offensive de l'armée rouge récupérera en 1921 « la République Populaire Ukrainienne ».

1922 : La République soviétique d'Ukraine est intégrée à l'URSS

1940-1945 : L'Ukraine s'étend à l'ouest

Elle récupère la Galicie (autour de Lviv) à la Pologne, la région de Transcarpathie à la Tchécoslovaquie, la Bukovine (à l'ouest ) et la Bessarabie (le long de la mer Noire) sur la Roumanie

1954 : Nikita khrouchtchev intègre la Crimée à l'Ukraine

1949, 4 avril : création de l'OTAN

L'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) est une alliance militaire constituée autour des États-Unis au début de la guerre froide face à l'Union Soviétique.

1955, 14 mai : création du Pacte de Varsovie

Face à l'OTAN, le bloc de l'est crée sa propre alliance militaire avec les mêmes objectifs, le Pacte de Varsovie.

1991, 1 juillet : Dissolution du Pacte de Varsovie

L'OTAN ne sera cependant pas dissoute.

1991, 24 août : Indépendance de l'Ukraine

Les frontières de l'Ukraine sont alors celles de l'Ukraine soviétique et non celle de l'Ukraine de 1917.

1991, 21 décembre Accord de Minsk qui entérine la dislocation de l'URSS

1994, 5 décembre : Mémorandum de Budapest sur les garanties de sécurité de l'Ukraine

L'Ukraine abandonne son arsenal nucléaire (hérité de l'arsenal soviétique), en échange de la garantie par les États-Unis, le Royaume-Uni et la Russie de son intégrité territoriale. Ils s'engagent notamment à « respecter l'indépendance, la souveraineté et les frontières existantes de l'Ukraine ».

1995, 1er janvier : 4ème élargissement de l'Union Européenne des pays neutres.

Les pays neutres que sont l'Autriche, la Suède et la Finlande (et qui ne sont pas membres de l'OTAN), adhèrent à l'Union Européenne. La Finlande met fin à la neutralité stricte que lui imposaient les accords de paix de 1947 avec l'URSS.

1997, 27 mai : L'acte fondateur OTAN-RUSSIE

L'OTAN et la Russie signent un accord de coopération dans divers domaines, notamment le maintien de la paix, la maîtrise des armements, la lutte contre le terrorisme et contre le trafic de stupéfiants, et la défense contre les missiles de théâtre (missile balistique d'une portée inférieure à 3 500 kilomètres).

1999 – 2013 : Élargissement de l'Union Européenne et de l'OTAN à l'Est.

En 1999, La Pologne, la République Tchèque et la Hongrie rejoignent l'OTAN. En 2004, les ex-pays du bloc de l'Est (Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République Tchèque, Slovaquie, Hongrie, Slovénie) sont tous membres de l'OTAN et de l'UE. La Roumanie et la Bulgarie rejoindront l'OTAN en 2004, mais intégreront l'UE qu'en 2007. La Croatie qui adhérera à l'OTAN en 2009 en même temps que l'Albanie, intègre l'UE en 2013.

2002-2008 : le Conseil OTAN-RUSSIE

Création du conseil OTAN-RUSSIE en tant qu'organe où les membres traitent d'égal à égal et prennent des décisions par consensus. Les deux structures coopèrent notamment en Afghanistan.

2004, novembre : La révolution orange

Le premier ministre Viktor Ianoukovitch (soutenu par la majorité présidentielle et partisan de relations privilégiées avec la Russie) est déclaré vainqueur de l'élection présidentielle ukrainienne. Son rival, Viktor Iouchtchenko (ex-premier ministre de 1999 à 2001, victime d'une tentative d'empoisonnement quelques mois plus tôt, est partisan de l'intégration Européenne et dans l'OTAN). Ce dernier s'oppose au résultat et évoque des soupçons de fraude. Un immense soulèvement populaire et citoyen surgit sur la place Maïdan, c'est la révolution orange.

La mobilisation citoyenne obtient l'organisation d'une nouvelle élection en décembre 2004, qui sera remportée par Viktor Iouchtchenko.

2007, 10 février : Conférence de Munich sur la sécurité

Vladimir Poutine fustige l'interventionnisme américain. Il dénonce l'élargissement continu de l'OTAN dans les pays de l'URSS, l'installation de bases de l'OTAN en Bulgarie et en Roumanie, ainsi que le projet de Washington d'étendre son bouclier antimissile à l'Europe en installant des radars en République tchèque et des missiles en Pologne : "J'estime que dans le monde contemporain, le modèle unipolaire est non seulement inadmissible mais également impossible [...]. Il me semble évident que l'élargissement de l'Otan n'a rien à voir avec la modernisation de l'alliance ni avec la sécurité en Europe. Au contraire, c'est une provocation qui sape la confiance mutuelle et nous pouvons légitimement nous demander contre qui cet élargissement est dirigé.[...] Un pays, les Etats-Unis, sort de ses frontières nationales dans tous les domaines. C'est très dangereux : plus personne ne se sent en sécurité, parce que personne ne peut plus trouver refuge derrière le droit international[...] Ceci alimente une course aux armements, avec le souhait de pays de se doter d'armes nucléaires"

Pour le secrétaire américain à la défense, Robert Gates, ces déclarations "semblent aller à l'encontre de la stabilité internationale [...] Personne ne souhaite une nouvelle guerre froide avec la Russie". Il répond à Vladimir Poutine en affirmant que le bouclier antimissile américain "n'est pas orienté" contre Moscou et ne fournira d'ailleurs aucune protection contre les missiles stratégiques russes

2008, 3 avril : Sommet de Bucarest

L'OTAN valide le prinicipe d'une adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie : «Aujourd'hui, nous avons décidé que ces pays deviendraient membres de l'OTAN

2010, 25 février : Viktor Ianoukovytch gagne l'élection présidentielle ukrainienne

Favorable à un rapprochement avec la Russie, celui qui avait perdu les élection de décembre 2004 succéde à Viktor Iouchtchenko.

2013, novembre : le mouvement «Euromaïdan»

Viktor Ianoukovytch tourne brusquement le dos à l'Union européenne en novembre 2013, avec laquelle l'Ukraine prévoyait de signer un accord économique au profit d'un accord avec la Russie. Des manifestations ont lieu place Maïdan à Kiev contre ce revirement. Elles seront sévèrement réprimées.

2014, février -mars: Nouvelle crise suite à la révolution de Maïdan

Le 22 février, face à la mobilisation du mouvement Euromaïdan et à la pression internationale, le président Viktor Ianoukovytch est destitué et fuit en Russie. Un gouvernement pro-européen est alors mis en place. Celui-ci interdira l'usage des languers régionales, dont le russe.

L'Est et le Sud du pays (russophone) ne reconnaissent pas le nouveau gouvernement et un nouveau conflit éclate.

2014, 18 mars : la Crimée rejoint la Russie

Le 11 mars 2014, le parlement de Crimée déclare l'indépendance du territoire. Après un referendum constesté par la communauté internationale, le rattachement de la Crimée à la Russie a officiellement lieu le 18 Mars. L'Union Européenne émet des sanctions à l'encontre de la Russie. L'Ukraine abandonne le contrôle de la région.

2014, 11 mai : Donesk et Lougansk autoproclament leur indépendance

Suite à l'organisation d'un referendum par les insurgés, les deux régions du Dombass s'autoproclament indépendantes. Ces référendums d'autodétermination ne sont reconnus ni par les Etats-Unis, ni par l'Union européenne, ni par la Russie qui gardera le silence, avant de les reconnaître en février 2022. L'Ukraine organisera une opération de reconquête militaire des territoires.
Petro Porochenko (soutien de la révolution de Maïdan), élu en 2014 président de l'Ukraine, proposera un plan de paix le mois suivant son élection, qui n'arrêteront pas les actions de guerre. Il décide alors de couper toute relation avec la Russie.

2014, 5 septembre : signature du protocole de Minsk

À la suite de rencontres entre la France, l'Allemagne, la Russie et l'Ukraine («format Normandie»), le protocole de Minsk met fin à la guerre en Ukraine Occidentale. Il est signée par l'Ukraine, la Russie, l'OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe) et les dirigeants de la République Populaire de Donetsk et de la République de Lougansk (qui composent les deux  régions russophones du Dombass).

L'accord prévoit entre autre, un cessez-le feu bilatéral immédiat, une surveillance de la frontière Russo-ukrainienne par l'OSCE, la démilitarisation de la région, une loi d'amnistie des combattants, une reforme constitutionnelle de décentralisation des pouvoirs avec l'autonomie locale dans les deux régions du Dombass, la libération de prisonniers et l'organisation d'élection. L'accord ne sera pas respecté. Les élections ne seront pas reconnues comme légitimes par la communauté internationale.

2015, 12 février : signature du protocole de Minsk II

Il reprend les accords de Minsk I avec des réformes constitutionnelles, le retrait des armements lourds, la libération et l'échange de l'ensemble des prisonniers. Mais les Ukrainiens ne voulent pas de cet accord, notamment avec le point 11, car il impliquait de reconnaître une légitimité et un statut spécial aux séparatistes. Autre point de désaccord, l'organisation d'élection dans les régions séparatistes qui revenait selon l'Ukraine à envoyer des députés acquis à la Russie au parlement ukrainien.

2020, 12 juin : l'OTAN reconnaît l'Ukraine comme partenaire

L'OTAN accorde à l'Ukraine le statut du programme « Nouvelles opportunités » qui lui permet d'améliorer l'interopérabilité et la coopération entre les forces de l'Alliance et celles de l'armée ukrainienne.

2021, 17 décembre : la Russie demande des garanties à l'OTAN

La Russie publie deux projets de traité visant à refonder la sécurité collective en Europe. Vladimir Poutine demande des garanties écrites sur la non-extension de l'OTAN à l'est, ainsi que le retrait des forces américaines des pays d'Europe orientale.

2022, 10 janvier : échecs des discussions

 Un sommet entre Joe Biden et Vladimir Poutine se tient le 10 janvier à Genève. Quelques jours plus tard, une réunion OTAN-Russie à Bruxelles, puis une rencontre à Vienne dans le cadre de  ont lieu.

L'OSCE compte 57 États, les pays européens, les ex-pays de l'URSS d'Asie ainsi que le Canada et les États-Unis. Depuis 2014, l'OSCE est chargée de contrôler le respect des accords de paix de Minsk dans la partie orientale rebelle de l'Ukraine.

L'OTAN accuse Moscou d'avoir massé environ 100 000 soldats, des chars et de l'artillerie à la frontière avec l'Ukraine. Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell affirme qu'il n'est «pas question de négocier sous la pression».  Les discussions ne donnent aucun résultat.

2022, janvier : la guerre se prépare

 La Biélorussie annonce le 17 janvier qu'elle tiendra en février un exercice militaire conjoint avec la Russie sur son territoire. Le 19 janvier, les États-Unis annoncent une nouvelle aide militaire à l'Ukraine, de 200 millions de dollars, s'ajoutant aux 450 millions déjà accordés.

2022, nuit du 23 février :Vladimir Poutine ordonne à l'armée russe d'envahir l'Ukraine

Le conflit dans le Donbass entre les separatistes et le gouvernement Ukrainien dure depuis 2014. Avant même l'invasion militaire de la Russie en Ukraine, il a déjà fait plus de 14 000 morts, 25 000 blessés et 1,5 million de déplacés, selon l'ONU.

Situation à la mi-mars :

-Avancée russe : La Russie avance, mais la capacité de résistance ukrainienne a été sous-estimée, de même que l'adhésion d'une partie de la population ukrainienne à l'agenda de Vladimir Poutine a été surestimée. Le pouvoir ukrainien résiste même si les capacités militaires russes restent nettement supérieures.

- Nombres de réfugiés : Près de 2,8 millions d'ukrainiens ont fui le pays, dont 50 % d'enfants, selon le Haut-Commissariat aux Réfugiés de l'ONU. Des négociations ont abouti afin de permettre l'ouverture de corridors humanitaires pour évacuer les civils. Mais les corridors d'évacuation des civils proposés par la Russie ne prévoit qu'une évacuation vers la Russie.

- Les pertes civiles sont officiellement de 630 selon l'ONU (chiffres certainement sous-estimés au 14 mars). Le Maire de la ville de Marioupol, assiégée, a déclaré le dimanche 13 mars que plus de 2100 civils ont été tués depuis le début de l'offensive russe.

-Les pertes militaires. Côté russe, 500 selon la Russie et 13 800 selon l'Ukraine, entre 2000 et 4000 selon les Etats-Unis. Côté Ukrainien, 1300 soldats tués selon le gouvernement ukrainien, 3000 ainsi que 200 mercenaires étrangers, selon Moscou.

- Livraisons d'armes à l'Ukraine : Les Etats-Unis, l'Allemagne (1er fournisseur européen), les Pays-Bas, la Belgique, la Pologne, l'Estonie, la Suède et la Finlande, la Bulgarie et l'Espagne ont envoyé des armes. La France s'est d'abord limitée à l'envoi d'armes défensives puis a décidé de livrer des armes létales (notamment des missiles anti char Milan).

- Les sanctions contre la Russie :  La Russie a pris une série de mesures (notamment dans le secteur agricole et bancaire) depuis 2014 pour contrer les sanctions internationales. Les sanctions ont eu un impact sur l'économie russe (le rouble ne cesse de chuter, les prix augmentent brutalement, le pétrole et le gaz russes subissent une décote sur les marchés etc.) sans pour autant faire bouger Vladimir Poutine.

Le rôle de la Chine : Depuis 2014, face aux sanctions, la Russie opère un rapprochement avec la Chine, qui agit prudemment car elle n'a pas l'intention de sacrifier ses intérêts en soutenant la Russie à tout prix. Le Kremlin a depuis l'invasion de l'Ukraine demandé l'aide économique et militaire de la Chine. Whashington a mis en garde la Chine contre toute assistance. La Chine qui pourrait jouer un rôle central ne souhaite pas à ce stade endosser le rôle de médiateur.

- Au niveau diplomatique : les ministres Russes et ukrainien se sont rencontrés le 10 mars en Turquie, sans succès. Le président ukrainien s'est dit, à plusieurs reprises :  prêt à un « compromis sur les territoires « prorusses » du Donbass » et à considérer le statut de neutralité pour l'Ukraine. Des échanges informels ont lieux.  Une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky – que ce dernier a demandé à plusieurs reprises – n'est toujours pas à l'ordre du jour. La Russie attend qu'un accord préalable soit trouvé.

Le 16 mars, le Financial Times indique que l'Ukraine et la Russie travaillent à un "plan de paix provisoire".  Cet accord comprendrait un cessez-le-feu, le retrait des troupes russes contre la limitation de ses forces armées de l'Ukraine, mais aussi le renoncement de Kiev d'intégrer l'OTAN.

Anthony Brondel
Carte : Anthony Brondel

 

 

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