école du jardin planétaire

Salut, lecteur. Aujourd’hui, je vais te faire pénétrer dans les coulisses de la chronique de l ‘école du jardin planétaire dont le nom nous a été inspiré par Gilles Clément poète et paysagiste. Tu pourras voir l’envers du décor. Alors, comment Amandine et moi même faisons-nous pour vous faire découvrir à chaque numéro, le monde du vivant ?

Tout commence dans la nature, en balade. L’appareil photo autour du cou, elle se promène sans idée précise concernant le sujet, simplement portée par son envie d’immortaliser un instant. Une mante religieuse, un escargot, une plante mal aimée… Quelquefois c’est une surprise qui apparaît au détour d’un chemin, une coccinelle, une courtilière qui passe par là. C’est la nature qui décide et cette dernière ne marche pas avec une télécommande ! Il faut quelquefois prendre son mal en patience, et se mettre à l’affût après avoir détecté quelques indices de présence. Une crotte, une empreinte, une odeur… C’est un peu en détective qu’il faut se transformer pour capturer sur le vif, une renarde ou une marte en train de protéger ses petits. Une fois les clichés dans la boite, ses derniers passent par l’œil intransigeant de la photographe. Un mauvais cadrage, un ciel pas assez ou trop lumineux, un manque de poésie et ce sont des photos qui partent à la corbeille victimes de son perfectionnisme. Une fois les clichés choisis, elle les rentre dans une base de donnée que nous avons en commun.

C’est là que j’interviens. Comment se passe le choix d’un sujet ? Paradoxalement la photo m’importe peu au moment de porter mon attention sur une espèce. En sachant que les photos que j’ai à disposition sont forcément de qualité, je m’attache à les croiser avec la documentation que j’ai de disponible et mes connaissances. En effet, je n’ai aucun scrupule à avouer que j’apprends aussi des choses en écrivant cette chronique. Je m’attache à vulgariser au maximum le savoir scientifique que j’engrange. J’essaye ensuite d’y rajouter une pointe d’humour. Les chroniques sont toujours rédigées à la première personne. C’est un peu un hommage au journal « La hulotte » qui m’a tant appris et m’en apprend encore.

Voilà la recette pour faire une chronique à notre sauce. Chronique qui se veut formatrice pour les lecteurs en matière de biodiversité. Cette biodiversité qui est mise à mal par la politique actuelle. Sinon, puisque nous sommes en coulisse, il faut bien avouer que c’est souvent dans l’urgence que nous envoyons les chroniques au journal. Je dois l’avouer, pour ma part l’inspiration vient plus facilement quand le délai est serré… Enfin, quel bonheur de se voir publié dans ce journal… En vous abonnant, vous nous encouragez. Nous avons besoin de vous. A bientôt les amis !

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Fabien Negrello
Photo: Amandine Chabot

 

 

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